Quand le musée Rodin devient atelier : soirée croquis live pour Paul Hastings
- Daily Kat
- 22 juin
- 4 min de lecture

Soirée privée du cabinet Paul Hastings
organisée par l’agence Lully
Quand Clara m’a proposé de l’accompagner sur une prestation artistique de croquis live au musée Rodin, j’ai immédiatement accepté. Ce musée, qui est l’un de mes lieux de prédilection à Paris, m’inspire depuis longtemps — je m’y rends régulièrement pour observer les statues et m’en imprégner dans mon travail sur le corps et le mouvement.
Alors dessiner en live dans ses jardins, lors d’une soirée privée, avait pour moi une résonance toute particulière.

Une animation artistique de croquis en live
au cœur d’un événement d’envergure
L’événement était organisé pour le cabinet d’avocats Paul Hastings, avec le concours de l’agence événementielle Lully. Il réunissait environ 300 invités : collaborateurs du cabinet, clients, et certains venus en couple. Tout au long de la soirée, les invités ont pu circuler librement entre les jardins et les espaces du musée, alors privatisé.
C’est un luxe rare à Paris : visiter le musée Rodin en soirée, presque seuls, dans une atmosphère calme et feutrée.

Un concert live et une scénographie raffinée
Pour cet événement, une tente transparente avait été montée dans les jardins. Une structure imposante, installée plusieurs jours à l’avance, avec plancher, éclairages, buffets, salons, et de magnifiques lustres en cristal suspendus.
Nos deux tables d’artistes devaient initialement être placées dans l’allée extérieure du jardin, mais la météo en a décidé autrement. Une pluie fine et continue a conduit les organisateurs à nous installer à l’intérieur de la tente, dans un espace central entre les buffets et face à la scène musicale.
Tout au long de la soirée, un concert live a accompagné les invités : harpiste, flûtiste, guitariste, contrebassiste et saxophoniste ont joué en duo, trio ou quatuor, créant une ambiance à la fois sophistiquée et chaleureuse.

Un moment artistique personnalisé pour chaque invité
Avec Clara, nous étions installées côte à côte, chacune derrière une table aménagée en petit atelier. Deux chaises étaient placées devant nous, et les invités s’y asseyaient tour à tour pour se faire croquer en quelques minutes.
L’objectif n’est pas ici une production à la chaîne, mais un moment de rencontre artistique, un échange sensible qui laisse une trace durable.
En amont de la prestation, nous avions pris soin d’arriver tôt pour installer notre table, créer du contenu, et même relever un petit défi personnel : réaliser un croquis l’une de l’autre, à afficher sur nos espaces respectifs. Une manière de donner à voir nos deux styles, et d’inviter les invités à entrer dans notre univers artistique.
Au fil de la soirée, certains sont revenus plusieurs fois nous voir, intrigués par le geste du trait en direct. D’autres ont tenu à nous remercier, ou nous ont même apporté quelques bouchées du buffet, dans un bel esprit de convivialité.

Ces petits instants qui restent
Ce soir-là, il s’est passé quelque chose de nouveau pour moi : les invités venaient s’asseoir, vraiment, juste là, face à moi. C’est une méthode de Clara, que j’ai adoptée le temps d’un soir, et j’ai trouvé ça étonnamment intime. Moi, d’habitude, je croque « à l’américaine » — des genoux à la tête — ce qui permet de saisir l’allure, la tenue, un peu de mouvement. Mais là, ne dessiner que le portrait et le buste, dans un tête-à-tête calme, j’ai trouvé ça très fort. Une sorte de bulle, un moment suspendu.
Un duo d’avocats est arrivé avec le sourire : « C’est nous les patrons, c’est nous qui vous engageons. » J’ai ri en leur répondant qu’ils me mettaient la pression… mais, quelques minutes plus tard, c’est eux qui étaient un peu moins à l’aise ! Ils ne s’attendaient pas à devoir soutenir un regard aussi attentif. Je les ai rassurés — moi je reste pro, c’est mon travail de bien regarder, mais ce n’est jamais un jugement. C’est juste un moment d’observation partagée.
Un autre invité m’a demandé s’il pouvait apparaître aux côtés de sa femme sur le croquis. Elle n’avait pas pu venir — leur bébé avait tout juste quelques semaines — et il m’a montré une photo d’elle. Le dessin permet parfois d’assembler ce que la vie éloigne pour un temps.
Et puis il y a eu tous ces gestes simples : certains invités qui nous apportaient à manger, d’autres qui sont revenus se faire croquer une seconde fois, une première par moi, une deuxième par Clara. Il y avait une vraie chaleur dans les échanges. Le dessin devenait un langage commun, une façon d’entrer en lien, doucement.
Une prestation élégante, adaptable et mémorable
Cette soirée au musée Rodin fut un moment rare : un lieu d’exception, une ambiance musicale de qualité, une scénographie soignée, et une animation artistique à taille humaine.
Ce type de prestation illustre parfaitement ce que je propose dans mes interventions pour les entreprises et agences événementielles :
Un croquis live stylisé réalisé en quelques minutes
Une ambiance visuelle autour de la table de dessin, pensée pour créer un point d’attraction doux et inspirant
Une posture à la fois professionnelle, artistique et discrète
Une capacité d’adaptation à l’ambiance, au lieu, aux contraintes météo ou logistiques
Dailykatement vôtre,
Illustratrice
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